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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 00:40

La belle Citronnelle était la plus belle femme qui soit autour des mille contrées qui entouraient le pays de Gente. Le Marquis de Gente l'avait épousé et lui avait fait un enfant dans le même élan.  Le Marquis était bel homme, riche et de bonne réputation. Mais l'enfant naquit avec une plaie au milieu du visage. Si on mettait l'enfant au soleil sous la tonnelle, rien n'y faisait. La plaie restait béante et l'enfant grandissait. Le Marquis se glissait sous la tonnelle et attendait. L'enfant pleurait, souffrant de sa plaie. La fidèle nourrice dit un jour avec tact : "Seul le fils du soleil peut redonner un visage à cet enfant." Le Marquis de Gente se pencha vers l'avant, porta ses mains à sa coiffe en désordre puis acquiesca. On manda le fils du soleil. Le fils du soleil chevauche sa monture, un fier étalon blanc ivoire. Autour de sa crinière dansent des étoiles blanches, son élégante chevauchée disperse une voie lactée sur le fond noir de l'horizon. Il porte dans ses cheveux des bijoux de nacre et d'or qui chantent sous le soleil. Ses bottes de cuir orange avivent son habit blanc que la poussière jamais ne semble atteindre. Le Fils du soleil attacha sa monture sur la charpente de la tonnelle. Il apparut sous le soleil et soutint un long moment le regard de la belle Citronnelle. Il dit au Marquis de Gente : "Donnez-moi mille jours, nous partons à mille lieues d'ici. Quand ta femme reviendra, votre enfant retrouvera le monde". Il prit Citronnelle sur son cheval et disparut dans la poussière du soleil. Ils parcoururent monts et vallées pendant mille jours sur le cheval blanc. Ils franchirent les reliefs concassés par le temps, les arbres morts, les buissons ardents et les forêts sombres. Le Marquis s'asseyait chaque soir sous la tonnelle et caressait son impatience en regardant l'horizon flamber au loin.  Au millième jour, le fils du soleil et Citronnelle arrivèrent au bord d'une rivière qui scintillait sous le soleil. Un arbre dardait une ombre douce et accueillante. Ils se reposèrent dans son cercle. Une table était disposée, couverte de fruits. Ils dégustèrent ces fruits merveilleux et s'allongèrent l'un près de l'autre dans l'ombre silencieuse, Le vent chantait sous les feuillages. Prise d'un désir irrépressible pour le fils du soleil , elle s'abandonna et se blottit dans sa poitrine blanche jusqu'à la tombée d'un jour sans fin. Au crépuscule, elle ouvrit les yeux sous la tonnelle. L'enfant courait vers elle, son beau visage riant au soleil. Le Marquis de Gente qui attendait sous la tonnelle fut tirer brusquement de sa torpeur. Ils vécurent plein de désir l'un pour l'autre et ils eurent plusieurs enfants, aux beaux visages hilares sous le soleil.
Processus de création : Histoire improvisée en cinq minutes
Réécriture de mémoire : 30 minutes

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 16:43

Il chevauche sur un fier destrier vert à travers les prairies, les lourdes forêts et les clairières austères. C'est l'homme arbrisseau. Sur sa tête, un chapeau noir, troué et loqueteux comme celui d'un épouvantail et de longues nattes vertes qui répondent au vent. Un torse comme un tronc, droit et fier comme s'il y avait quelque poteau de fer à la colonne vertébrale ce qui lui donne un air noble et martial. De ce torse fort et puissant, tombent les bras comme des branches abondantes. Elles partent du tronc pour aller s'enrouler sur la sangle du cheval, font des nœuds autour de la corde pour retourner à la hanche. C'est l'homme arbrisseau droit, fier et fort de ses bras buissonneux. Il chevauche ardemment son cheval vert. A la droite de l'encolure du cheval un pied large et bardé d'une botte de cuir, à la gauche de l'encolure du cheval une autre botte qui tapote le ventre du cheval.  L'homme arbrisseau se rend à Banco, appelé par le grand connétable. Depuis des jours et plus qu'il ne s'en puisse compter, la lune luit sur Banco envahissant ses nuits se rapprochant. La lune luit toutes les nuits, abrutissant le jour de son grand œil cyclopéen et dévorant les reflets du soleil. Cette lune répand une lueur ardente et récurrente, dévorant la nuit et le sommeil des habitants de Banco. Elle semble se rapprocher chaque nuit toujours plus près, toujours plus rousse. L'homme arbrisseau est mandé pour altérer l'arrogante lune. Une main, une voix dans l'assemblée du sérail s'est levé comme si elle avait scandé "Bonjour Messieurs" Cette voix a cité les exploits de l'homme arbrisseau. N'en pouvant plus, n'y voyant plus rien à perdre, le sérail a fait appel à lui. Il chevauche les vertes prairies à travers les clairières inattendues jusqu'aux frontières de la ville. Il attache sa verte monture à la rambarde et monte au sérail. Sur son épaule, au loin à l'opposé des collines rosies par le couchant, on devine la lune ample, dévorante qui s'agrippe. Il y a là, de permanence une vieille fille à la robe d'organdis, Asclatte, aux cheveux roussis et aux yeux phosphorescents : "C'est la maladie de la lune!" dit-elle. Elle le conduit au sérail où l'attend le grand connétable. Celui-ci porte un haut chapeau haut de forme et de noires lunettes comme il sied à un homme de sa fonction. Il tient sans jamais sans départir un attaché-case contenant les lois de Banco dont il est le garant. Le connétable décrit les souffrances de la ville. "La lune prégnante plane toute la nuit sur la ville et semble chaque nuit se rapprocher toujours plus près, semblant affadir toute vélléité de soleil. La ville devient hargneuse rêvant de nuit sans lune, sans cet abcès continuel et grandissant qui plane sur la ville. Asclate, la plus vieille fille de Banco sera votre assistante. Faîtes au mieux..." dit-il après avoir serré entre ses dix doigts la mallette contenant toutes les lois de la ville de Banco. L'homme arbrisseau se mord la langue. Il avait pris Asclatte pour une simple soubrette. Il lui demande de la conduire au palace. Ces yeux brillent tout à coup avec effronterie et l'homme arbrisseau lève les bras de ses feuillages au dessus de son front pour se protéger de la lueur. Asclatte s'épanche : "Ah le palace, j'y ai tant de souvenirs, tant de nuits où sans jamais discontinuer, je terminais sur un nuage. La musique me nourrissait et j'étais la reine." Le palace est une voûte désormais abandonnée. Souvenir des luxuriances des nuits de Banco, une boule aux mille facettes pend toujours sous la voùte. L'homme arbrisseau fait brutalement une révérence en se penchant une fois en avant, une fois en arrière. La boule s'ébroue comme un pendule. "Combien de nuits luxuriantes avons nous vécues ici ?" continue Asclatte ! L'homme arbrisseau dévisage un instant la beauté grave de celle qui fut la reine de la nuit pendant que la boule aux mille facettes commence à répandre les luisances de la lune sous la voûte. Elle tourne et l'homme arbrisseau déploie ses bras en feuillus. Chaque reflet tournoyant à peine naissant vient se cogner sur les bras déployés de l'homme-arbrisseau. La lumière valse et vient mourir dans les bras de l'homme arbrisseau jusqu'au jour naissant.  L'aube est pleine d'humilité, une biche de lune disparaît dans les sous-bois de la nuit.  Asclatte, dont les cheveux ont retrouvé leur rousseur et la douceur d'un regard qui comble sa cible, regarde l'Homme arbrisseau et la lune se tait enfin. Tout ce que Banco tient de gens éveillés accourent au palace pour saluer l'homme arbrisseau. Un festin de chevreuils lui est servi et force boissons : de l'eau des sources à l'hydromel des vieilles caves pour le remercier. Quand quelques jours plus tard, l'homme arbrisseau reprend la route à travers les lourdes prairies, les vertes forêts et les austères clairières, la rumeur bruissante d'un futur enfant qui naîtrait d'Asclatte naît dans les faubourgs de Banco. L'homme arbrisseau galope sur son cheval vert, un coup de botte à droite puis à gauche, les bras enroulés fermement dans les sangles du cheval. La lune apparaît sur l'épaule de l'homme arbrisseau, calme et souriante. Un creux noir apparaît désormais sur sa face qui jadis abritait le mal blanc, abcés de lumière…

Processus de création : dans l'essouflement d'une balade de 1h30 en VTT dans la forêt.
Retranscription : le lendemain 2 heures environ

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 07:49
Adresse aux habitants d'annecy...

Chers postulants à l'organisation des JO,

Si les JO ont lieu ici même, nul doute que les Paquiers seront célèbres dans le monde entier. Si nous recevons ici la fine fleur du sport mondial, il est plus que temps de commencer à faire pousser des champignons.  Bien sûr il faudra s'assurer contre le dopage et autres truquages et contrôler les adeptes du Round Up à tout bout de champ. Sachez qu'ici pourrait débuter des épreuves phares des JO de 2018, le badinage artistique, La brouette simple dames et le travesti de fond, le bras à effet de serre tropicale, le robinet nordique, le somme géant, la descente de gendrames, le planté de crapaud avec sa bassine olympique et le rhododendron moderne...

Aphorisme final :

Combien, Ô combien de nains de jardin pour un bonhomme de neige?

Brouillons :
Suite de Fibonnacci : le Pâquier comble un trou dans la langue française.
Palier Palmier Panier Papier Paquier Parier et Cale Pied
Le palmier ne pousse pas sur les paliers, mais aux Paquiers
Les palmiers ne sont pas quiets
Le pas niais nie qu'un palmier poussa sur un palier
L'homme n'est pas né qui fera pousser un palmier dans un panier
Avec le réchauffement climatique, le nain de jardin a battu le bonhomme de neige.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 08:25

Il est une femme aux seins bleus. Un jour alors qu’elle s’apprête près de sa maison, l’aigle aux ailes de cire se pose sur son ombre. La femme aux seins bleus s'immobilise pendant que l’aigle la fixe de ses deux yeux noirs. La femme aux seins bleus jette un regard baigné de larmes vers la chaumière où ses enfants l’attendent devant l’âtre. Le soleil se couche sans fin alors que l’ombre se répand sur le sol. Á la tombée de la nuit, l’aigle prend son envol. La femme aux seins bleus reste de cire, pétrifiée au milieu de la clairière. Depuis l’eau coule sans jamais s’arrêter et un aigle vient planer parfois au coucher du soleil. Il a deux yeux qui brillent comme des perles. La clairière est opulente et l’eau de la fontaine est de réputation légendaire. La femme aux seins bleus attire de nombreux curieux qui songe à une vie rêvée pour leurs enfants.
Processus de création : improvisation solo de 5 minutes. Re-écriture : 20mn.

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 10:53

Expo photo avec les sous titres: Naissance du geste, mouvements fleurs de l'instant, les chevaux du lac, l'homme qui marche, la faune en mouvement, va et vient urbain, quand l'âme danse...

 

Le photographe qui a pour ambition de capter le mouvement est comme un papillon qui voletterait autour d’une flamme, comme un cycliste parrainé par le mythe d’Icare qui arpenterait une falaise pour lui chercher un col. Ce n’est pas de sa faute au photographe. À vouloir approcher le mouvement par le figement, à vouloir défier le principe d’incertitude de la nature, le photographe tente de capter « la vitesse de dieu en plein vol »*. Le comble, le scandale c’est qu’il y arrive. Ou qu’il feint de nous faire croire qu’il arrive à ses fins. Comment cela est-il possible ?

 

Primo, son intention. Son geste gratuit est un pied-de-nez au sens commun. Il a en cela déjà gagné les premières faveurs de notre regard.

 

Secondo, le mouvement a ceci de mystérieux qu’il est associé à toute turbulence. Le mouvement turbulent est incontrôlable par essence. Dans ce mouvement aléatoire,  il y a parfois une part d’apaisement. C’est cette aire de repos sur l’autoroute de la turbulence que le photographe réussit à prendre dans l’écheveau de ses filets. 

 

Concluso, Oui. Le photographe médite sur le trop-plein d’images qui vont et viennent. Il est un bonze qui marche. Ce n’est pas de sa faute au photographe, il cherche le déclic en écoutant son diaphragme et quand il le trouve, nous livre sa rosée de la turbulence : la fleur de l’instant.

 

Aphorisme

Le mouvement ment. La vie existe.  La faute à qui ? La photographie.

 

*: Jankélévitch

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 21:42
« Pour moi l'impro, ce n’est pas une sous-forme, une petite forme de l'écriture, c'est déjà de l'écriture ! » Philippe Caubère

 Les techniques d’improvisation théâtrale se fondent sur la première intention. Aborder dans la première partie de l’atelier des exercices privilégiant une expression verbale vive et sans retenue. Ecrire petit à petit quelques bribes de poèmes en profitant des associations incongrues que peut procurer le jeu improvisé. Sans faire appel à notre esprit critique. Introduire petit à petit des contraintes afin de structurer le texte improvisé. Jouer avec les mots et scander seul ou en groupe des poésies qui auront toute la modestie d’un premier jet.
Cet atelier s’adresse à tous ceux qui aiment les mots et veulent profiter des techniques d’improvisation pour explorer le plaisir de la diction et de la création poétique improvisée. Cet atelier constitue également un excellent moyen de s’initier au « Slam ».

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 21:38

La félure habite au sommet du village. Elle est une vieille femme ridée comme la mer vue du ciel, comme un champ de blé foulé aux pieds. Sa bicoque est au sommet du village. Une vieille ampoule jaune et luisante comme un soleil trône près de sa cheminée. La vieille est ronchonne. Ses os grincent quand elle marche à la façon d’un corbillard. On la fuit quand on la croise, la fêlure. La vieille ampoule jaune se voit à mille lieux à la ronde de sorte qu’on ne saurait reconnaître ll’étoile du berger au dessus de l’église, . Le curé en perd son latin, lui qui sermonne chaque dimanche terre et ciel. Son regard aimanté au nord appelle à la restitution de l’ordre des choses, l’étoile la grande se détachant de la nuit obscure, son halo pâle illuminant le clocher. Le curé maugrée ses serments comme la fêlure vitupère. Il se ronge les sangs et ses dents se frottent les unes contre les autres comme une vieille porte qui grince. Les nuits noires ne sont plus de ce monde et les jours sont creux, manquant d’apaisement. Sur l’instigation du curé, raide comme un glaçon dans sa bure, le village arpente la colline pour s’en aller se frotter à la vieille. La vieille approche son œil vitreux de l’œillère et ouvre sans rechigner la chevillière. On palabre. Dans la lumière, la fêlure se faufile le long du mur en faisant claudiquer sa vieille dent contre le monde. Puis l’ampoule frétille comme une luciole et éclate. La bicoque est une nuit noire à elle seule. La vieille s’est évaporée dans le claquement de l’ampoule électrique. Il suffisait d’avoir le coeur de lui demander. Et la vieille s’en est allée, elle qui avait volé l’étoile du berger. Désormais la vieille étoile libérée trône au-dessus de l’ombre du clocher. Premier trou de lumière, prêt à fendre le ciel jusqu’à l’aube.

Processus de création :
1.
Conte improvisé lors d'une soirée Slam
2. Réécriture le soir même de mémoire (5mn)

3. Polissage (10mn)

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 19:30

Le précipice roule sous le sentiment de l'absence, dans la fièvre des boudoirs, dans la génuflexion de l'instant. Arbitre, l'onde en caillebottis révulse la rixe de la vente. Le boulevard étuve les calembours et l'amère feinte occit l'ire du chapeau. Bateau cible heurté à la conception, bulle affable et rétive guêtre, la petite dame a les pieds lourds. La lunette noire assourdit sa joue gantée de crème. Ses malheurs brillent par l'hémicycle de son pas. Elle ahane avec la frémissante palombe. Oeil obséquieux. Calice pondéré d'un sable gouleyant: il faut avancer pour se faire monde.

Principe de l'exercice : Dire les mots qu'il plaît de prononcer en respectant la syntaxe et la grammaire. Dissocier les mots de leur sens et profiter des rencontres inopinées de ceux qui n'ont rien à faire ensemble.

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 07:46

Politicien véreux, il avait été réduit aux acquêts pour cause d’abus de biens sociaux.. Désormais, en retraite, il était maître de sa petite rue. Il rédigeait les comptes rendus à l’unanimité pour la copropriété et décidait du vent dans les alcôves et du ravalement des façades. Il s’emportait souvent en vitupérant et finissait par décider seul de la raison. Mais la rue,  un jour, gronda. Même le concierge vint lui faire quelques récriminations. Il renoua avec sa jeunesse révolutionnaire. Il commit un attentat contre lui-même : il se suicida.

Trame : Histoire écrite en une minute / Polissage : 10 mn

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 21:42

Ce blog est consacré à la poésie écrite à l'emporte-pièce, à l'écriture improvisée, au miracle de la langue sur le bout de la langue, à l'amour des mots... Il s'intéresse au processus d'écriture et de création, aux mots scandés. L'improvisation, l'écriture spontanée et la poésie, sont ses credo. Il se veut laboratoire d'oralité pour son auteur et atelier permanent. Exercices de scansion et de déclamation, premiers jets et polissages. Le blog explore l'arrière-cour de ces mots lancés à l'emporte-pièce en déclinant le processus de leur création. Voici les différents processus de création... En général, une réécriture est faite de préférence très peu de temps après de manière à rendre le texte lisible et plaisant tout en tentant de conserver la magie spontané du premier jet de l'écriture.

  • Histoire élaborée en 5 minutes
    En général, en marchant, ou bien par écrit, un thème se découvre sur la première phrase ou très rapidement. Oralement, l'orateur termine son histoire au plus vite en quelques phrases. Même chose par l'écriture, l'essentiel s'impose rapidement comme dicté par la plume. Le thème étant ficelé, l'élaboration du texte peut nécessiter plusieurs heures.
  • Monologue de personnage
    Un personnage se découvre peu à peu au fur et à mesure de sa narration. L'improvisateur se laisse guider par les mots et ce personnage naissant. Assis sur une chaise, ou en marchant.
  • Ecriture automatique
    Ecrire sans se préocupper du sens, uniquement de la sonorité des syllabes et du plaisir de scander.
  • Texte improvisé
    Démarrer avec quelques mots ou presque rien et oralement pendant une durée variable proférer le texte qui se construit au fur et à mesure.
  • Aphorismes
    Décliner de courts aphorismes en démarrant les premiers mots sans savoir où ils nous conduisent.
  • Un poème par jour
    Capter en toutes circonstances une impression, un sentiment et les transcrire sur papier. Le poète arpente le monde et se tient prêt à accueillir les mots à tout instant. Un long polissage peut être nécessaire au poète pour aboutir au texte final.
  • Spectacles Théâtre
    Textes construits afin de répondre à une circonstance particulière lors d'un spectacle public.
  • Feuilleton
    Une manière d'improviser en écrivant une histoire sous la forme d'un feuilleton en ayant aucune idée aprés chaque épisode de la suite à donner. Les feuiiletons littéraires étaient une pratique fréquente dans les journaux au XIXème.
  • Ecriture Classique
    Rien de particulier à noter dans le processus de création. Pas de création rapide. Juste le plaisir d'aller au bout.
  • Poèmes oubliés
    Des écrits épars tirés d'un fond de tiroir ou de cahiers plein de poussière.
  • Poèmes de 20 ans
    Des écrits oubliés dans un fond de tiroir, écrits à la machine à écrire, entre 16 et 30 ans
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Présentation

  • : L'Emporte-Texte
  • : Ce blog animé par Christophe Tournier, auteur du manuel d'impro, est consacré à la poésie écrite à l'emporte-pièce, à l'écriture improvisée, au miracle de la langue sur le bout de la langue, à l'amour des mots... Il s'intéresse au processus d'écriture et de création, aux mots scandés. L'improvisation est son credo. Il se veut laboratoire d'oralité pour son auteur et atelier d'écriture. Exercices de scansion et de déclamation, premiers jets, polissages et écriture classique.
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